LE JOUR LE PLUS LONG DE MARCEL ALTIERI

Aujourd’hui âgé de 90 ans, Marcel Altiéri se souvient encore parfaitement de son débarquement en 1944 à Sainte-Mère-Église, comme soldat de la 2e DB (division blindée du général Philippe Leclerc). Originaire d’Algérie, il a effectué son service militaire à Oran à partir d’octobre 1943. Mobilisé, il est affecté au 1er régiment de cuirassiers à Oujda et rejoint ensuite, jusqu’en février 1944 le 12e régiment de cuirassiers à Nazereg Flinois, région d’Oran. Publicité Le 26 juillet 1944, Marcel et ses compagnons d’armes embarquent à Mers el-Kébir sur un bateau anglais, le « Of Bermuda ». Ce navire, outre les 3 000 soldats français, amène 3 000 prisonniers italiens de la campagne d’Egypte. Malgré le mal de mer, durant neuf jours de traversée, Marcel, comme ses collègues, doit monter la garde sur le bateau avant d’arriver à Liverpool le 3 juillet 1944. Transféré dans un campement à Hull, toujours en Angleterre et ensuite à Camberley jusqu’au 28 juillet 1944.

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VIDÉO. Les incroyables trésors de l’Histoire : le képi du général Leclerc taillé dans une chéchia

Tiré du magazine LE POINT
En 1942, après sa victoire de Koufra, en Libye, le général Leclerc se fait offrir par ses hommes ce képi bricolé avec les moyens du bord.

Ce n’est qu’un simple képi, même pas réglementaire, bricolé à la hâte. Mais qu’importe la forme ! Ce képi est historique. C’est celui du général Leclerc de Hauteclocque, confectionné avec amour par ses hommes, ses compagnons d’armes des Forces françaises libres combattant en Libye. Quand Jordan Gaspin, conservateur au musée des Armées, le sort de sa vitrine, l’odeur du sable chaud et de la poudre vous saute aux narines. Ce képi, dit de Koufra, a été fabriqué à partir de la chéchia d’un tirailleur sénégalais, recouverte par de la toile kaki. La visière a été taillée dans un morceau de cuir. Promu général de brigade, Leclerc devait arborer deux étoiles. Où les trouver dans le désert ? Un homme pense à s’emparer de celles figurant sur l’épaulette d’un lieutenant italien fait prisonnier à Ouaou-el-Kebir.

Depuis ce jour-là, le général portera avec fierté son képi, qui le suivra jusqu’à sa promotion au rang de général de division en mai 1943.

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8 mai 1945 Lettre du Général Leclerc à ses troupes: »L’ennemi a capitulé ! »

Le 8 mai 1945, jour de la victoire des Alliés et de la capitulation nazie, le général Leclerc, envoyé en Allemagne, se trouve à Berchtesgaden, lieu de villégiature traditionnel d’Hitler. Alors que ses troupes découvrent l’horreur des camps de concentration, il leur adresse un courrier historique: la guerre est finie! S’il félicite ses hommes du succès de la lutte menée, il faut désormais préparer l’avenir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 8 mai 1945

Officiers, sous-officiers et soldats de la 2ème Division blindée,

L’ennemi a capitulé !

Du Tchad à Berchtesgaden, partout vous l’avez battu.

Au nom de la France, je vous en remercie et je vous demande de montrer au service du Pays la même énergie demain dans la Paix qu’hier dans la Guerre.

Vive le Général de Gaulle.

Vive la France !

Général Leclercq

 

EN 1940, UN DESTIN S’EST JOUE A GRUGE L’HOPITAL

La p’tite histoire rejoint la grande.

Une ligne. Et encore. Quelques mots dans les manuels scolaires, pas plus. L’aventure du capitaine de Hautecloque, à Grugé-l’Hôpital, passerait presque inaperçue. Une anecdote. Une poussière d’histoire.

Pourtant, ces quelques heures dans le petit bourg de 300 habitants ont été cruciales. Pour la vie de l’officier. Pour la commune. Pour le pays. C’était en juin 1940. Rembobinage.

Les Allemands ont envahi le pays, après l’armistice. Le 26 juin, de Paris, le capitaine Philippe de Hautecloque rejoint sa soeur, Yvonne de Bodard, au château de Champiré, à un jet de pierre de Grugé-l’Hôpital.

Ce n’est pas vraiment la grande forme. Avant d’arriver dans le Haut-Anjou, le capitaine de Hautecloque en a « bavé ». Blessé. Deux fois fait prisonnier par les Allemands. Deux fois évadé.

Sans-papiers

En piteux état, mais déterminé, le capitaine. Tendu vers un but. Un objectif. Rejoindre Londres et le général De Gaulle, dont il a entendu l’appel. Mais c’est loin d’être gagné. Sa situation n’est pas brillante.

Le capitaine de Hautecloque est « sans-papiers », la Kommandantur s’est installée à la mairie de Grugé. Et ça grouille d’Allemands. Un vrai nid de guêpes. Dont l’officier doit sortir. Vite.

Son seul espoir ? Dégoter de faux papiers d’identité, pour circuler librement. Et rejoindre sa terre promise. Le salut viendra d’un homme d’église et d’un élu local.

Le curé Brossier, également secrétaire de mairie, et Édouard Delanoë, le maire de Grugé-l’Hôpital. Eux seuls peuvent produire de faux papiers et les faire signer par la Kommandantur.

Un respectable négociant en vins

Contactés par Yvonne de Bodard, le 27 juin, ils ne se font pas prier pour tirer le capitaine de ce pétrin. Les faux documents sont établis. L’officier devient un respectable négociant en vins.

La légende dit que c’est à ce moment-là que l’officier a pris le nom de Leclerc. Certains témoignages le confirment, mais rien n’est prouvé. Qu’importe. Les Allemands n’y voient que du feu. L’officier peut circuler.

Dès le 28 juin, il part vers le sud, à bicyclette. Espagne, Portugal, puis Grande-Bretagne. Et, enfin, Londres, où il rejoint De Gaulle. Le reste de sa vie rejoint l’Histoire de France.

Cette Histoire qui ne retiendra pas Grugé-l’Hôpital. Ou si peu. Pourtant, sans l’intervention du curé et du maire, le maréchal Leclerc n’aurait sans doute pas existé. C’est aussi simple que ça.

Aujourd’hui, l’association grugéenne du souvenir du maréchal Leclerc de Hauteclocque s’évertue à garder cette mémoire intacte. « Il représente un symbole », disent ses membres.

L’année prochaine, un char Sherman, de 30 tonnes, sera installé dans la commune, après restauration. Là aussi, un symbole. Comme un lien. Un pont entre une « petite » histoire et la grande. Là où s’est joué un destin. Grâce à de faux papiers, et des hommes de bonne volonté.

Le NEVEU DE LECLERC EST DECEDE

Diego de Bodard de la Jacopière, 87 ans, propriétaire du château de Champiré à Grugé-l’Hôpital, est décédé mardi 5 novembre.

Diego de Bodard de la Jacopière était le neveu du général Leclerc. Le capitaine Philippe Leclerc de Hauteclocque, futur maréchal Leclerc à titre posthume, âgé de 38 ans, est arrivé en juin 1940 dans la commune pour rejoindre sa sœur, Mme Bodard de la Jacopière, mère du défunt.

Diego de Bodard de la Jacopière n’hésitait jamais à saluer la mémoire de son oncle. Le propriétaire du château était aussi président d’honneur de la Société de vénerie.

A cette occasion nous vous proposons la petite histoire dans la Grande. Ce qu’il s’est passé à GRUGE l HOPITAL.

DANS LE MAQUIS A L’AGE DE 17 ANS

Entré dans la résistance à l’âge de 17 ans, l’Amillois Bernard Chalopin est parti au maquis au début du mois de juillet 1944.

Bernard Chalopin, 87 ans, sera à la cérémonie du souvenir des Maquisards dimanche. Il y a 69 ans, cet enfant de Montereau a combattu au maquis.

1 Son entrée dans la résistance. « Je suis rentré à l’OCM (Organisation civile et militaire), un des grands réseaux de la Résistance, le 15 décembre 1943, après une réunion clandestine. J’avais 17 ans. Je suis entré comme volontaire et je savais que j’allais être ensuite intégré à un maquis.

Je ne supportais plus les Allemands en France, le couvre-feu, les arrestations, la perte de liberté. Je me disais qu’il fallait faire quelque chose

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LES PETITES HISTOIRES DE LA LIBERATION DE PARIS

Il y a pas mal d’histoires autour de la Libération de Paris. BACHI et Guêtre vous offre 3 petites histoires.

Anecdotes ou symboles, les petites histoires de la Libération de Paris, il y a 69 ans, racontent cette période de quelques jours qui ont fait l’Histoire de France.

Attention à la 5e colonne

Le 25 août en début d’après-midi sur la place de la Concorde, où les combats font rage, un soldat de la 2e DB dans son char entend un message radio indiquant «Attention à la 5ème colonne» (expression désignant un groupe de militaires ou de civils agissant dans l’ombre, ndlr). Derechef, il ajuste le tir et compte les colonnes de l’Hôtel de la Marine, encore occupé par la Kriegsmarine. Au canon, il détruit la 5ème colonne du bâtiment, ancien garde-meubles des rois de France. Dans ce secteur, les combats furent très violents comme en atteste la dizaine de plaques portant les noms des soldats de la 2e DB tués devant l’Hôtel de la Marine.

(Source : Christine Levisse-Touzé, directrice du Musée du général Leclerc et de la Libération de Paris-Musée Jean Moulin).

Tué après quatre ans de guerre

A peu près au même moment, de l’autre côté de la Seine, le sergent-chef Jean Vandal du 1er régiment de marche du Tchad (RMT), rallié dès août 1940 à la France Libre, est grièvement blessé à l’angle du boulevard Saint-Germain et de la rue de l’Université (VIIe), le long du parc de l’Hôtel de Brienne. Après quatre ans de guerre avec les forces de Leclerc, il avait appelé la veille sa mère, habitant à Paris, pour lui annoncer son arrivée dans la capitale en disant «Je suis là». Sa famille, prévenue par un de ses camarades, se rendra à l’hôpital pour l’assister dans ses derniers moments.

(Source : plaque apposée à cet endroit à la mémoire de «Jean Vandal, Médaille militaire, Croix de guerre avec palmes, médaille coloniale, Fezzan, Tripolitaine, Tunisie et soldat Michel Belloc, Médaille militaire et Croix de guerre, du 1er RMT division Leclerc).

«Rien n’y manque, excepté l’Etat»

Hôtel de Brienne, peu après 17h00, rue Saint Dominique. Le général de Gaulle s’installe au premier étage. «Rien n’y manque, excepté l’Etat, il m’appartient de l’y remettre», notera plus tard le chef de la France Libre dans ses Mémoires. Alors éphémère sous-secrétaire d’État à la Défense nationale, le général de Gaulle s’y était installé quelques jours en juin 1940. Il restera comme chef du gouvernement provisoire du 25 août 1944 au 26 janvier 1946. Sur le bureau derrière lequel le général de Gaulle a travaillé durant cette période se trouve toujours une photo prise deux jours plus tard, le 27 août, lors de sa première conférence de presse. On y voit notamment Jacques Edinger, journaliste à l’Agence France-Presse, née deux jours plus tôt à la place de l’Office français d’information (OFI) de Vichy.

IL Y A 69 ANS DEBARQUAIT LOUIS MARTI

Le 4 août 1944, il y a 69 ans, à la tête de sa section du 1er Régiment de marche du Tchad, Louis Marti débarquait en Normandie dans le sillage de la célèbre 2e DB du général Leclerc. Commençait alors pour ce Biarrot un nouvel épisode glorieux d’une guerre qu’il avait commencé 4 ans plus tôt, en sabotant, en compagnie de quelques camarades également intrépides, des avions allemands stationnés à l’aéroport de Parme.

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