EN 9 ANS J’AI VU QUE MON PERE 8 JOURS

Charles Leclerc de Hauteclocque est devenu l’historien de Philippe, son père. Le général Leclerc, chef de la 2e division blindée, est un héros partagé avec la France.

« En 9 ans, je n’ai vu mon père que 8 jours, j’ai donc passé ma vie à apprendre à le connaître… »

Partie de Koufra, en Libye, à dos de chameau, en guenille et mal armée, la colonne Leclerc, avec bientôt 16 000 hommes, allait débarquer à Utah Beach en août 1944 pour libérer Alençon, Le Mans, Paris, jusqu’à Strasbourg…

Charles, lui, vivait dans la Somme avec sa mère et ses cinq frères et sœurs. Loin du front, mais près du cœur.

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UN PAN INEDIT DE LA VIE DE JEAN MOULIN EXPOSE A PARIS

Tout le monde connaît le préfet Jean Moulin, mort en héros pendant la seconde guerre mondiale. On connait moins sa passion pour la peinture ou ses talents pour le dessin. C’est cette face cachée, entre autres, que se propose de retracer l’expositionRedécouvrir Jean Moulin, qui a ouvert ses portes depuis le 16 avril dans le 15e arrondissement de Paris.

A travers une collection présentée pour la première fois, grâce au legs d’une petite cousine du héros de la Résistance, on en apprend plus sur la vie de ce dernier. Devenu fonctionnaire par raison plus que par vocation, le jeune préfet, rêvait par exemple d’être galeriste.

Redécouvrir Jean Moulin, jusqu’au 29 décembre 2013, au Musée du Général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris – Musée Jean Moulin.
Tarifs et horaires sur le site du musée, 
itineraires-jean-moulin.fr

LE 15 NOVEMBRE 1942 – LECLERC PRET A FRAPPER EN LYBIE

15 novembre 1942: Leclerc prêt à frapper en Libye

Dans un télégramme qu’il adresse le 15 novembre 1942 au général britannique Brooke, le général de Gaulle lui indique qu’en raison de la situation militaire en Afrique du Nord, le général Leclerc qui dispose d’une forte colonne motorisée et d’une petite unité aérienne, est en capacité de prendre l’offensive en Libye du Sud afin d’occuper le Fezzan puis de se porter sur les arrières des unités italo-allemandes qui sont stationnées dans la région de Tripoli.

Le chef de la France combattante insiste sur la qualité des forces de Leclerc puisqu’elles sont composées de soldats qui ont participé à la prise de Koufra en mars 1941 et aux raids autour de Mourzouk en février 1942. Il précise que l’opération sur le Fezzan pourrait être déclenchée dès le 5 décembre. “J’ai prescrit au général Leclerc de se mettre en rapport avec le général Alexander pour que son action coopère avec celle de la VIIIe armée britannique” mentionne de Gaulle. Et d’ajouter: ” Je pense que si la colonne Leclerc attein le Fezzan, elle aura aussitôt besoin de recevoir l’appui de la Royal Air Force du Middle-East pour poursuivre son mouvement”.

De fait, le Général explique aux Anglais que son intention est de déclencher l’attaque du Fezzan quand les forces britanniques auront atteintes le golfe de Syrte. Il manifeste à la fois sa bonne volonté, son envie de participer au nom de la France combattante aux opérations et indirectement il redit aux Alliés que les hommes à la croix de Lorraine ne sont pas des variables d’ajustement des forces anglo-américaines engagées.  Le même jour il écrit à l’amiral Stark, ambassadeur des Etats-Unis à Londres cette phrase pleine de sens: ” Je comprends que les Etats-Unis paient la trahison des traitres si elle leur paraît profitable, mais cela ne doit pas être payé sur l’honneur de la France”.

C’est un avertissement diplomatique envoyé à la Maison Blanche.

DE ATHIES DANS LA SOMME AU NID D’AIGLE

Engagé volontaire dans la 2ème DB, Jean-Louis Nouguier est parti d’Athies, dans la Somme, en 1943, pour rejoindre le Maroc. Il sera emprisonné en Espagne, débarquera en Normandie et sera de toutes les batailles du général Leclerc, de la libération de Paris au Nid d’Aigle d’Hitler. Reportage France 3 Picardie, Sabine et Bernard Godard. Montage Clément Saudemont.

UN SITE TRES DOCUMENTE

Au détour d’une conversation FACEBOOK, j’ ai trouvé un site plutôt remarquable au niveau de son contenu.

Ce site appelé WWARII (World War II History Image Gallery) est fort documenté et regroupe plusieurs galleries de photos et documents sur la deuxième guerre.

Pour y accéder n’hésitez pas à cliquer ici

 

 

SUR LES PAS DE LA RESISTANCE

Une exposition rend hommage aux combattants du réseau Libération-Nord.

Sur les photographies en noir et blanc, les visages sont graves, presque hors du temps. Pourtant, dans les yeux de ces femmes et de ces hommes du réseau de résistance parisien Libération-Nord, auxquels le Musée du général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris-Musée Jean-Moulin rend hommage, brille la même détermination. 

Dans les allées de la salle des expositions temporaires, tout est fait pour plonger dans l’atmosphère de la clandestinité. À travers des interviews de résistants, des archives audiovisuelles souvent inédites et des centaines d’objets (machines à ronéotyper et à écrire, containers de parachutage, crayons-détonateurs, brassards, et même une bicyclette qui rappelle le rôle des agents de liaison, tracts, plans, journaux, fausses pièces d’identité), le visiteur prend une nouvelle fois conscience des terribles risques pris par ces Parisiennes et ces Parisiens qui ont refusé obstinément la défaite. Au prix parfois de leur propre vie.

Jusqu’au 27 janvier. Musée du Général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris-Musée Jean-Moulin. Jardin Atlantique, 23, allée de la 2e-DB (XVe)

Pour voir le site lié à cette exposition cliquez ici

HOMMAGE RENDU EN COTE D’OR

Cétait le 12 septembre 1944. Le petit village de Nod-sur-Seine vivait une journée historique : la jonction entre la 2 e division blindée du Général Leclerc qui venait de Normandie et la 1 re division française libre du Général Brosset qui, après avoir débarqué à Cavalaire, libéré Toulon, Hyères, Lyon, Autun, arrivait à Nod-sur-Seine. Cette rencontre qui fut vécue avec une joie inimaginable est restée gravée dans la mémoire de ceux qui y ont participé.

Hommage rendu

Ces hommes qui, venant d’Angleterre ou d’Afrique, libéraient le pays des envahisseurs, méritent qu’aujourd’hui et longtemps encore, un hommage leur soit rendu.

Le 12 septembre a marqué le 68 e anniversaire de la jonction. C’est toujours avec la même ferveur et la même émotion que les anciens de la 1 re DFL et la 2 e DB ont revécu l’histoire sur les lieux même de cet événement.

Cette journée a débuté par un office religieux célébré à l’église de Nod par le père Hubert Naudet où un hommage respectueux a été rendu à tous ceux qui se sont battus et ont donné leur vie pour que la France reste libre. Ensuite, devant le monument commémorant la jonction, personnalités civiles et militaires étaient réunies pour cet hommage du souvenir. Une allocution de Mr Pierre Albert, président de la 1 re DFL, a retracé les moments forts de cette journée historique.

Dépôts de gerbes, minute de silence et musiques militaires de la Lyre Châtillonnaise ont accompagné cette cérémonie.

L’assemblée était conviée par le maire Dominique Bayen à prendre le verre de l’amitié à la salle des fêtes suivi du repas organisé par les associations militaires qui réunissaient ses représentants. On notait autour de Monsieur le maire, entre autres, les personnalités suivantes : Patricia Fourrier, représentant le sous-préfet ; l’Adjudant-chef Clément, représentant le Colonel Janus ; Monsieur Berthou, représentant la 2 e DB ; Pierre Albert, représentant la 1 reDFL.

Article du journal LE BIEN PUBLIC

BERNIENVILLE (27) ET LE DEVOIR DE MEMOIRE

Elle a libéré Paris pendant la seconde guerre mondiale. La célèbre division Leclerc (ou 2ème DB pour division blindée) était à l’honneur ce dimanche 7 octobre dans le petit village de Bernienville, dans l’Eure.

Une association a été créée l’an passé autour des survivants Eurois de cette division. L’amicale de l’Eure des vétérans, veuves et amis de la 2ème DB compte désormais 80 membres. Ils se mobilisent pour que le devoir de mémoire soit maintenu et transmis aux jeunes générations.

Ce dimanche, une remise de drapeau officielle était organisée. L’occasion de pour FRANCE 3 de rencontrer Guy Pisani, un ancien de la division Leclerc. Un reportage riche en émotions signé Frédéric Lafond et Eric Lombaert.
Avec les interviews de Guy Pisani, vétéran de la 2ème division blindée
et Jean Schapman, vétéran de la 2ème division blindée

LE MARECHAL LECLERC MERITE BIEN UNE EXPOSITION A ALENCON

Le conseil général de l’Orne propose une exposition dédiée au maréchal Leclerc et à son passage dans le département avec la 2e DB. Un hommage rendu à l’occasion du 110e anniversaire de sa naissance et du 65e anniversaire de sa mort. Dans la mémoire collective, Philippe Leclerc de Hauteclocque et sa division ont une place à part. En effet, l’image de cet homme entouré de ses soldats, au matin du 12 août 1944 sur le Pont-Neuf à Alençon (première ville de la métropole à être libérée par une armée française), est connue de tous. Figure de légende, honoré de son vivant, le nom de Leclerc est inscrit sur de nombreux monuments du département.

L’exposition est présentée dans l’ancien quartier militaire, où l’oncle de Leclerc, Wallerand de Hauteclocque, était lieutenant-colonel du 14e régiment de hussards. Elle propose des éléments d’archives issus de l’ancien musée Leclerc d’Alençon, ainsi qu’une quarantaine de photographies des villes ornaises traversées. Ces documents témoignent de l’empreinte laissée par le maréchal et ses hommes.

S’y ajoutent des cartes d’itinéraires et de mouvements de la division sur le territoire ornais et en Normandie, ainsi que des panneaux explicatifs sur les engagés ornais ou encore sur l’inauguration du monument Leclerc d’Alençon en 1970.

Jusqu’au 30 décembre, à l’Hôtel du département, 27, boulevard de Strasbourg. Ouvert du lundi au vendredi, de 9 h à 18 h 30, et les dimanches de 14 h 30 à 18 h. Renseignement au 02 33 81 60 00 ou sur www.orne.fr

 Samedi 13 octobre, visite commentée de la route de la 2e DB dans l’Orne. Visite en bus de 14 h 30 à 18 h 30. Départ de l’Hôtel du département jusqu’à Montormel. Places limitées à 62 personnes. Réservation par courrier avec règlement (5 € à l’ordre du régisseur de l’accueil de l’Hôtel du département) à l’accueil de l’Hôtel du département, 27, boulevard de Strasbourg, 61 000 Alençon.