HISTOIRE DES MARQUAGES – 3ème partie

Le 16 octobre, l’Amiral RONARC’H, demande à ses hommes de tenir 4 jours, pour permettre l’arrivée des renforts. Il faut interdire la route de DUNKERQUE, objectif des Allemands.

Les marins ne se font pas d’illusion sur leur sort mais ils sont fiers de leur sacrifice, mourir plutôt que se rendre.

Ils étaient, exactement pour défendre DIXMUDE et sa région, 6 000 marins et 5 000 Belges contre une force 6 fois plus nombreuses et surtout en artillerie. Après une préparation d’artillerie, l’ennemi attaque sans cesse jusque dans la matinée du 17 où ils avançaient en rangs serrés. Les mitrailleuses française faisaient merveille. L’ennemi recule plusieurs fois pour repartir de plus belle. Au petit jour, l’Allemand se retire mais leur artillerie  continue de bombarder toute la matinée.
Le Dimanche 18, quelques attaques sont signalées en différents points des positions franco-belge mais elles sont vite repoussées.
Le 19, les Allemands attaquent les positions Belges à KEKE, KEYEM. Les forces Belges chancellent sous le choc et, si le front cède, DIXMUDE sera pris à revers. Les fusiliers marins, avec leur réserve, vont aider les Belges à repousser l’envahisseur et ils réussissent, après de durs combats qui laissent  sur le carreau de nombreux marins morts où blessés. A KEYEM, le bourg est pris à l’abordage. A BEERST, les marins chargent à la baïonnette et l’ennemi fuit.
Le 20, DIXMUDE est bombardée par les canons de 420 et de 305. Les combats reprennent. L’Allemand avance par vague. Toutes ces vagues viennent mourir sur les lignes françaises. Vers 20 heures, l’ennemi se retire après 6 heures de combat.
DIXMUDE, sous les coups de l’artillerie Allemande, devient une montagne de cailloux et de cendre.

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